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Renouveau sans révolution !

18 juillet 2013

Chômage en France : Structurel ou conjoncturel ?

On ne cesse de nous le répéter : le niveau de chômage éleva que connaît notre pays à l'heure actuelle est dû aux effets de la crise ; Autrement dit, il est conjoncturel (lié à la conjoncture) !

Effectivement, et tout le monde peut le comprendre, la crise engendre une récession, la production industrielle diminue, la consommation des ménages a tendance à ralentir, voire diminuer... donc les emplois diminuent, et donc, le chômage augmente... C'est vrai.

Inversement, une période de croissance significative (taux supérieur à 2-2,5%) a l'effet inverse : augmentation de la demande, qui entraîne une hausse de la production, qui entraîne une hausse du nombre d'emplois... C'est vrai également.

Mais n'oublions pas que nous ne pouvons prétendre à une croissance indéfiniment continue : notre population vieillissante constitue déjà un obstacle à cette vue de l'esprit, sans parler des réserves de la Terre qui vont en s'épuisant...

Mais on pourrait se poser la question suivante :

- Les différentes périodes de croissance (avec leurs effets bénéfiques) n'ont-elles pas masqué un chômage structurel (indépendant de la conjoncture, lié à la structure) ?


Car, entre 1975 et aujourd'hui, la population active est passée de 23 à 29 millions, sous l'effet de différents facteurs (démographie, immigration, généralisation du travail des femmes) alors que dans le même temps, les progrès technologiques ont permis une hausse constante de la productivité.
Autrement dit, plus de candidats au travail, alors que les besoins "naturellement" vont en diminuant.
Exemple : les nouveaux compteurs électriques intelligents Linky, qui, s'ils vont nécessiter 5.000 personnes pour équiper chaque foyer, vont ensuite générer... 10.000 emplois de moins !

Le partage du travail (réduction du temps de travail) pourrait être une solution, mais à condition que tout le monde accepte de voir ses revenus baisser dans la même proportion... Car notre pays ne pourrait supporter une nouvelle réduction du temps de travail avec maintien du même salaire, car alors nos exportations s'évanouiraient (plus du tout compétitives), et notre balance commerciale serait exsangue rapidement, et notre pays promptement ruiné.

Une autre solution pourrait être d'introduire dans notre monde du travail une formation continue obligatoire. Tous les 8 ans, une année serait consacrée à la formation. Chaque année ainsi, un emploi sur 8 devrait être pourvu, temporairement certes, par un chômeur.
Il n'y aurait alors 12,5% de salariés en formation chaque année, et un minimum de chômeurs.

Tous les huit ans, la population active verrait son niveau de compétences progresser. Ceci devrait permettre à plus longue échéance, de pouvoir réindustrialiser notre pays sur des créneaux très pointus et recherchés, car nous aurons alors une population active beaucoup plus compétente et sur des secteurs de pointe, nous pourrions être à nouveau très compétitifs.

Pour les salariés, qui devront bientôt travailler 44 années pour bénéficier d'une retraite, ce dispositif permettrait de faire une sorte de "pause" tous les huit ans, de mieux progresser professionnellement, et de ne plus craindre comme aujourd'hui une sortie de fait du marché de l'emploi dès qu'ils atteignent les 40-50 ans...

 

 

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16 mai 2013

Où sont les milliards ?

Aujourd'hui même, l'agence France Trésor mentionne que la dette publique qu'elle gère se monte à 1 420 408 890 026 euros...

Or, de nombreux hommes politiques citent en ce moment un dette de l'ordre de 1 880 000 000 000 euros... (1.880 Md€)

Question : où est la différence ? (soit environ 460 Md €)

 À fin 2012, les chiffres étaient les suivants selon l'INSEE :

La dette de Maastricht des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur et par instrument
(en Mds€)
(*) voir précisions dans l’encadré « Pour en savoir plus »
Source : Comptes nationaux base 2005 - Insee, DGFiP, Banque de France
 2011T42012T12012T22012T32012T4
Ensemble des adm. publiques 1716,9 1789,2 1832,4 1818,0 1833,8
en point de PIB (*) 85,8% 89,3% 91,0% 89,9% 90,2%
dont, par sous-secteur, consolidée (*) :          
État 1335,3 1383,8 1435,1 1421,2 1439,9
Organismes divers d'adm. Centrale 10,4 10,0 9,7 9,8 9,9
Administrations publiques locales 166,6 161,2 161,6 162,1 173,7
Administrations de sécurité sociale 204,6 234,2 226,0 224,9 210,3

 Donc, environ 25% de la dette publique du pays est constituée par les dettes :

- des administrations publiques locales (communes, départements, régions)

- des administrations de sécurité sociale

La première est considérée comme "bonne" dette, car finançant des investissements...

La seconde... ne finance vraisemblablement pas, hélas, des investissements...

 

Mais d'autres dettes, comme celle de l'UNEDIC, sont inquiétantes : 18,6 Md€ attendus pour fin 2013 (déficit de 4,1 Md€ à 5 Md€ prévus pour 2013)...

 

Alors qu'il est dit et répété que par exemple :

- 15 Md€ ne rentrent pas dans les caisses de la Sécu (travail dissimulé)

- 30 Md€ s'évaporent de ces mêmes caisses (fraudes sociales)

- 80 Md€ de rentrées fiscales manquent (fraude fiscale, TVA)

autrement dit, les budgets de la Sécurité sociale et de l'État pourraient être en équilibre (mais il faudrait bien sûr un effort supplémentaire pour rembourser les dettes) ?

 

 Question :

Nos différentes administrations (dont les effectifs dépassent... les 5,5 millions de personnes) ne manquent-elles pas d'efficacité et pourquoi ?

 

Pouvons-nous continuer dans cette voie ?

Certains nous disent qu'il ne faut pas s'inquiéter, car actuellement, la France emprunte à des taux quasi-négatifs, mais cela ne concerne que des emprunts à court-terme, alors que les emprunts à plus longt terme, eux, peuvent actuellement dépasser les 5%/an...

Chaque milliard emprunté génère des intérêts non négligeables, et alourdit d'année en année notre budget, au détriment évidemment d'autres dépenses essentielles...

Aujourd'hui, chaque nouvelle émission d'emprunt est souscrite plusieurs fois : quand l'État français souhaite emprunter par exemple 100 Md€, il y a des demandes pour 300-400-500 Md€... Mais ceci est lié au fait que le monde entier est inquiet, et que beaucoup préfèrent placer leurs disponibilités, même à perte, de peur de les perdre en totalité !

Ceci est aussi lié au fait que des pays émergents à forte croissance (oui, il en existe encore...) et qui ont des réserves en devises souscrivent ces emprunts de pays "riches" à la fois par précaution, mais aussi pour soutenir leurs propres "clients"...

Autrement dit, un simple retournement de situation, et nous ne pourrons plus emprunter !

 

Il est urgent de sortir de cette spirale infernale !

Et jamais plus en augmentant les recettes, mais en réduisant les dépenses !!!

 

Quelques idées


Pourquoi ne pas retenir quelques principes simples :

  • prévision de croissance : toujours tabler sur 0% de croissance
  • déficit : interdit SAUF état de guerre déclarée ou catastrophe naturelle touchant plus de 10% de la population ou du territoire
  • réduction du nombre de fonctionnaires...

 

 

 

 

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  • Réflexions sur la société française et ses travers, par un simple citoyen. À la recherche de solutions pour l'avenir, le devenir d'un pays qui fut un empire, un phare pour beaucoup d'autres pays, en excluant toutes formes de violences...
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